Un concentré d’énergie à la gare de Brugg. Les prédictions fantastiques d’un oracle éclairent furtivement l’avenir et nous laissent comme frappés par la foudre. Ce qu’il nous reste, c’est de l’étonnement.
Un éclair! En quelques millisecondes, il relie deux pôles opposés et provoque un puissant tonnerre. Cela reste mystérieux et fabuleux, comme les prophéties d’un oracle.
Pour créer son œuvre, l’artiste argovien Michael Roggli s’est inspiré de l’emplacement de l’incubateur et du quai n° 1 de la gare de Brugg: les lignes électriques des installations ferroviaires et l’entreprise de câbles de l’autre côté des voies, des lieux où la technique est développée et mise en œuvre pour rendre l’incroyable énergie de l’électricité utilisable. Michael Roggli s’est également inspiré des tableaux d’affichage à palettes qui ont longtemps indiqué les heures de départ et d’arrivée des trains. «Cette mécanique, c’est du tonnerre! Probablement le premier affichage de l’heure de ce type à la cathédrale Saint-Étienne de Vienne en 1862, du tonnerre! Les églises ont toujours aimé enchanter leurs fidèles avec de nouvelles techniques». C’est ainsi que l’artiste conclut ses fabulations sur la cathédrale de Vienne et les tambours de câbles, laissant de l’étonnement aux visiteur·euse·s de sa petite machine à oracles.
Il suffit de toucher l’incubateur pour que l’oracle rende une réponse concernant la météo, ou un autre thème, avec rapidité, compétence et professionnalisme.
L’œuvre «Donnerwetter» est exposée jusqu’en juin 2024.
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